"Empecei o libro cunha viaxe a Ferrol. O meu avó materno traballaba no porto. Encontrei axiña a rúa Real, chamei á miña nai, e me dixo:  “nesa rúa nacín eu e vivín de nena”. “Foi unha experiencia moi conmovedora e o libro é un exemplo de moitas persoas exiliadas que temos unha conexión moi forte. Resúltame dificil falar do meu libro sen chorar” apunta a profesora.

"Il y a de nombreuses années, j'ai fait la promesse à mes parents de raconter l'histoire de leur exil. C'est né en moi comme une certaine obsession. J'étais professeur de littérature française. Il y a peu de temps, j'ai pu tenir cette promesse et c'était important pour moi. "Ma mère est née à Ferrol. Sa mère est morte quatre jours après l'accouchement. Une famille l'a accueillie, mais illégalement. Lorsqu'elle a eu treize ans, elle a dû quitter l'Espagne à cause du coup d'État de 1936. Elle a toujours eu le mal du pays. J'ai commencé le livre par un voyage à Ferrol. Mon grand-père maternel travaillait dans le port. J'ai immédiatement trouvé la Calle Real, j'ai appelé ma mère et elle m'a dit : "Je suis née dans cette rue et j'y ai vécu enfant". C'était une expérience très émouvante et le livre est un exemple de beaucoup de personnes exilées qui ont un lien très fort. Il m'est difficile de parler de mon livre sans pleurer", déclare María Esther Parra, auteur du livre Un jour je raconterai votre histoire.

“Hace muchos años le hice la promesa a mis padres de contar la historia de su exilio. Nació en mí como una cierta obsesión. Yo fui profesora de literatura francesa. Hace poco tiempo pude cumplir esa promesa y eso era importante para mí.  “Mi madre nació en Ferrol. Su madre murió cuatro días después del parto. Una familia la acogió pero de manera ilegal. Cuando cumplió trece años tuvo que marchar de España por el golpe de estado de 1936. Siempre tuvo mucha nostalgia”. Empecé el libro con un viaje a Ferrol. Mi abuelo materno trabajaba en el puerto. Encontré enseguida la calle Real, llamé a mi madre, y me dijo:  ?en esa calle nací yo y viví de niña. Fue una experiencia muy conmovedora y el libro es un ejemplo de muchas personas exiliadas que tenemos una conexión muy fuerte. Me resulta dificil hablar de mi libro sin llorar” indica María Esther Parra, autora del libro Un jour je raconterai votre histoire.